Les crédits immobiliers très longue durée reviennent en force.
Point de vue – juillet 2018
Ces dernières semaines, les taux de crédit immobilier ont continué à baisser pour la plus grande satisfaction des acquéreurs. En mai dernier, ils se sont établis à 1,46% en moyenne et sont ainsi revenus à leur niveau de février 2017. Mais, en parallèle, certaines aides destinées aux primo-accédants ont été rabotées avec la suppression des APL accession ou encore les restrictions sur le prêt à 0% (PTZ).
Ces offres permettent d’obtenir des mensualités plus faibles à emprunt égal ou un emprunt plus élevé à mensualités équivalentes. Elles sont attrayantes puisqu’elles donnent accès à des taux très attractifs (par exemple, entre 1,5 et 2% pour 30 ans ou autour de 2,5% sur 35 ans). Néanmoins, il faut prendre garde car ce type d’emprunt sur le très long terme implique des frais globaux extrêmement élevés.
En outre, il comporte un risque en cas de cession rapide sachant que, durant les premières années du crédit, l’emprunteur paye essentiellement des intérêts. Dans l’hypothèse où le bien a perdu de sa valeur lors de sa revente, le capital restant dû pourrait alors dépasser sa valeur de revente.
Crédits immobiliers très longue durée – accès des ménages modestes
Pour faciliter l’accès des ménages modestes au crédit immobilier, les banques acceptent désormais d’accorder des prêts de longue durée, sur 25, 30 ou parfois même sur 35 ans. Selon le Baromètre Crédit Logement CSA, les durées des prêts bancaires se sont d’ailleurs accrues de 6 mois depuis le début de l’année 2018.
Ces offres permettent d’obtenir des mensualités plus faibles à emprunt égal ou un emprunt plus élevé à mensualités équivalentes. Elles sont attrayantes puisqu’elles donnent accès à des taux très attractifs (par exemple, entre 1,5 et 2% pour 30 ans ou autour de 2,5% sur 35 ans). Néanmoins, il faut prendre garde car ce type d’emprunt sur le très long terme implique des frais globaux extrêmement élevés.
En outre, il comporte un risque en cas de cession rapide sachant que, durant les premières années du crédit, l’emprunteur paye essentiellement des intérêts. Dans l’hypothèse où le bien a perdu de sa valeur lors de sa revente, le capital restant dû pourrait alors dépasser sa valeur de revente.