La confirmation d’une année 2017 record pour l’achat immobilier

Annoncée comme exceptionnelle dès l’été dernier, en crédit et achat immobilier, le marché immobilier 2017 devrait voir le nombre de transactions dans l’immobilier tendre vers le million (à 920.000 en octobre dernier). De plus, contrairement aux années antérieures, ce nombre est de moins en moins alimenté par les renégociations de crédits immobiliers, qui ne représentaient plus que 23 % du marché (en volume) en fin d’année contre plus de 60 % en janvier 2017.

L’accélération des écarts de prix d’achat immobilier entre Paris et la province

Parallèlement à ce nombre record de transactions, et même s’ils n’ont pas encore rattrapé leur niveau de 2011, les prix de l’achat immobilier (neuf et ancien) n’ont par ailleurs pas cessé de croître depuis la reprise amorcée fin 2016. Avec une hausse de plus de 6 % sur 2017, le marché parisien a d’ores et déjà dépassé les 9.000 €/m2 en moyenne dans la capitale en ce début janvier et est attendu, selon les experts immobiliers, à 9.200 €/m2 dès février. Principalement alimentée par les Parisiens eux-mêmes, n’hésitant pas à acheter plus grand et/ou mieux placé en vendant des biens acquis parfois deux fois moins cher il y a dix ans, cette hausse du prix au m2 ne devrait ainsi pas ralentir de beaucoup, à considérer que le marché reprenne son souffle, en 2018. Qu’en sera-t-il des crédits immobiliers sur l’île de France ? Bien que Paris ne compte « que » pour 5% du marché immobilier, le prix moyen y est deux fois plus important que dans le reste de la France. Bordeaux-Achat-immobilier-artemis-courtage-edito-janv En comparaison, le m2 à Bordeaux, pourtant en hausse de plus de près de 15 % sur l’année, a désormais dépassé les 6.000 €/m2 en centre-ville. Dans d’autres régions, le prix médian au m2 s’échelonne, à fin 2017, entre 1.260 € et 3 860 € selon le site des notaires de France.

Une dynamique d’achat immobilier qui ne faiblira pas forcément en 2018

Cela fait quelques mois que d’aucuns redoutent un retournement du marché du fait d’une hausse prévisible des taux de crédit immobilier, doublée de la crainte d’une bulle immobilière dans les grandes villes, à commencer par Paris. Si le prix au m2 peut en effet sembler de plus en plus décorrélé des revenus des ménages, qui n’a pas connu la même augmentation depuis deux ans, la demande ne devrait pourtant pas baisser, ni les banques françaises alléger leur politique en matière de risque. On assiste en effet à un maintien des marchés les plus demandés comme à Paris, avec une hausse déjà amorcée en immobilier de luxe du fait de la délocalisation de hauts cadres et dirigeants quittant Londres, en plus des Parisiens réinvestissant dans un nouveau bien. En province, la hausse des crédits et achats immobiliers illustrée par Bordeaux tient en forte partie à une clientèle parisienne au haut pouvoir d’achat, attirée par un meilleur cadre de vie tout en restant à 3 heures de Paris. S’agissant des taux de crédit immobilier, le taux directeur pourrait être revu à la hausse en 2018 si l’inflation atteint enfin son objectif de 2%. La BCE (Banque Centrale européenne) cite : « La BCE a dit qu’elle poursuivrait ses rachats d’actifs au moins jusqu’en septembre et procèderait seulement bien après à une hausse des taux d’intérêt »  Voir le lien ici. Concernant les distributeurs directs de crédits immobiliers, les banques ne devraient pas, non plus, assouplir leurs conditions d’octroi, notamment en termes de solvabilité des ménages emprunteurs, le spectre de la crise des subprimes de 2008 reste vive dans les esprits. Ainsi, après une année record en 2017, le marché immobilier ne devrait-il pas, à moins d’un événement inattendu, faiblir en 2018 ? Lien liés à cet article : www.immobilier.statistiques.notaires.fr www.lavieimmo.com www.patrimoine.lesechos.fr/immobilier

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