DIFFÉRENCE ENTRE RACHETER ET RENÉGOCIER UN PRÊT IMMOBILIER
Guide « rachat de crédit immobilier » – partie 5/6
Différence entre racheter et renégocier un prêt immobilier – Bien que souvent assimilés, le sens des termes « rachat » et « renégociation » en matière de prêt immobilier recouvre deux opérations différentes.
Pourquoi ai-je intérêt à renégocier un prêt immobilier auprès de ma banque ?
Si vous sollicitez le prêteur initial de votre crédit immobilier pour obtenir un aménagement de celui-ci en matière de taux, il procédera, la plupart du temps au maintien de l’engagement initial, assorti d’un simple avenant qu’il communiquera à l’assureur ainsi qu’à l’organisme de prise de garantie : il s’agit d’une renégociation.
L’avenant d’un prêt à taux fixe
Que vous profitiez de votre renégociation de prêt pour diminuer vos mensualités ou, tout en gardant les mêmes remboursements, en réduire la durée, cet aménagement comprendra :
- un nouvel échéancier des amortissements détaillant pour chaque échéance le capital restant dû en cas de remboursement anticipé,
- le taux annuel effectif global – TAEG – et le coût du crédit, sur la base des seuls échéances et frais à venir.
Sachez que l’acceptation par la banque doit être donnée par lettre et que, quel que soit le type de prêt que vous souhaitez souscrire, vous disposez, comme à l’origine, d’un délai de réflexion de 10 jours à partir de la réception de l’avenant, pour l’accepter ou le refuser.
L’avenant d’un prêt à taux variable
Concernant un prêt à taux variable, l’avenant devra comprendre :
- non seulement un échéancier détaillant le capital restant dû en cas de remboursement anticipé pour chaque échéance,
- ainsi que le TAEG et le coût du crédit, calculés sur la base des seuls échéances et frais à venir jusqu’à la date de révision du taux,
- mais aussi reprendre les conditions et modalités de variation du taux.
Que dois-je savoir avant de faire racheter mon crédit immobilier à la concurrence ?
À la mise en œuvre du rachat de votre crédit initial par un nouvel établissement financier, il s’agira d’un nouveau contrat.
À moins que vous n’ayez négocié leur absence, vous devrez donc acquitter les indemnités de remboursement anticipé – IRA – pour l’emprunt d’origine ainsi, le cas échéant, que des frais de transfert.
Sachez toutefois que ces IRA ne peuvent légalement excéder 3 % du capital restant dû, et sont par ailleurs limitées à 6 mois d’intérêt sur le capital remboursé.
En outre, ces pénalités sont majorables d’intérêts compensateurs pour le remboursement anticipé de prêts à taux variable.
De même, le prêteur vous imposera aussi d’assurer votre crédit et de prendre une caution bancaire ou une hypothèque pour le nouvel engagement contracté.
Enfin, la négociation du meilleur taux de rachat possible se fera probablement en échange du transfert de l’ensemble de la relation (comptes courants, d’épargne ainsi que services et assurances éventuels) dans le nouvel établissement : songez-y.
Il vous faudra en effet du temps pour reconstruire une relation de confiance : évitez notamment de revendre votre bien dans les deux ans du rachat, non seulement du fait du coût inhérent au début de cycle du prêt, mais également pour ne pas rompre cette confiance accordée par un nouvel interlocuteur.
Guide « rachat de crédit immobilier » – partie 5/6
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Les guide du crédit immobilier avec Artemis Courtage
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